Assassinat de JFK: les documents divulgués par Trump mettront-ils fin à «la mère des complots»?

Le reste des archives sur l’assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy en 1963 a été rendu public par l’administration Trump mardi, mais même si les historiens ne trouvent rien de nouveau après les avoir épluchés, les théories du complot sur cet événement ne risquent pas de mourir, soutient un expert en la matière. 

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«Impossible», répond directement Christian Page lorsque la question lui a été posée par l’animateur Paul Larocque à l’émission Le Bilan, mardi soir.

Le journaliste et chroniqueur qui s’identifie comme un spécialiste du paranormal explique que «la théorie du complot, c’est une fuite continuelle en avance».

«C’est-à-dire qu’à partir du moment où même si les historiens disaient: “Voilà, on a épluché les 80 000 pages de documents, rien ne permet de croire à une version différente que celle proposée par la commission Warren à l’époque”, bien, les théoriciens du complot auront toujours la possibilité d’une fuite en avant en disant: “peut-être qu’il existe d’autres documents dont on n’a jamais entendu parler ou des documents qui ont été détruits”», illustre-t-il.

M. Page rappelle que ce n’est pas la première fois que des documents sur cet événement sont révélés par l’administration Trump. Le président américain a dévoilé un lot important en 2017. En tout, ce sont près de 5 millions de pages qui ont été rendues publiques à travers les années.

«Les théoriciens du complot s’attendaient un peu à une révélation, ce qu’ils n’ont pas trouvé», indique toutefois l’invité en entrevue.

«Toutes les enquêtes officielles qui ont été menées sur l’assassinat de JFK pointent dans une seule et même direction. Un tireur isolé, Lee Harvey Oswald, qui a agi en solitaire», informe-t-il en soulignant que l’assassinat de JFK «demeure sans aucun doute la mère de tous les complots».

Voyez l’entrevue intégrale de Christian Page dans la vidéo ci-dessus